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L’ORIGINE

  Le Bateau-dragon remontent à la même époque que la Grèce antique et les premiers jeux olympiques (des centaines d’années avant JC). En Chine, sur les rives du Yangzi Jiang, vers le début de la saison des grandes chaleurs et des épidémies, on célébrait par un rite, le réveil du très vénéré dieu dragon en hibernation, maître des rivières et des mers, faiseur de nuages et de pluie afin d’assurer des récoltes abondantes et de conjurer les maladies. Ce rite incluait des combats de bateaux où la noyade de certains participants était considérée comme un sacrifice.
Une légende raconte que Qu Yuan, poète et ministre estimé, se suicida pour protester contre la corruption de son époque. Depuis ce jour, il est de coutume de commémorer cette tragédie par des courses de bateau-dragon.

L’HISTOIRE

  Le Dragon Boat est une activité nautique d’équipe qui utilise un type de pirogue appelé aussi bateau-dragon. Les bateaux-dragons de classe internationale, qui   sont plus petits que les modèles traditionnels pour des raisons de coûts de transports, embarquent 22 personnes dont 20 pagayeurs ou 12 personnes dont 10 pagayeurs.

L’évolution du sport

  Depuis le début des années 80, la course de bateau-dragon a reçu un écho très favorable partout à travers le monde et s’est développée comme un sport international moderne. C’est un sport qui connaît une des plus fortes croissances au monde. La fédération internationale de bateau dragon IDBF regroupe plus de 50 fédérations nationales. C’est un des sports d’équipe le plus pratiqué au monde avec plus de 60 millions d’adeptes.
Ce sport est reconnu pour l’esprit de camaraderie qu’il procure ce qui le rend très populaire auprès des corporations et communautés.
En France, la première Coupe de France a vu le jour en 2009. Il y a deux catégories : mixte senior et mixte jeune. Les équipes se rencontrent sur quatre manches avant la finale et sur trois distances, le 2000M le 500M et le 200M. La finale 2010 s’est déroulée à Gérardmer, amenant à se confronter dix équipes de clubs, l’équipe de Besançon remporte la coupe de France devant des équipes tels que Besançon, Annecy, Muret ou Vaux en Velin.

Compétition

  Les épreuves disputées en compétition internationales sont habituellement le 250m (ou 200m), le 500m et le 1000m.
Certaines compétitions proposent aussi des épreuves spéciales de 100m ou 2000m et parfois même aussi de 10 000m.
Typiquement, les cadences varient de 60 à 100 coups de pagaie par minute et un 500m est couru en 2 minutes 20 secondes (environ 12km/h).

L’équipage

L’équipage comprend les 10 ou 20 pagayeurs (paddlers), le batteur (drummer) et le barreur (steerer).

Les pagayeurs

  Ils sont assis deux par deux, côte à côte, sur chacune des 5 ou 10 rangées de sièges, dans le sens du mouvement du bateau.
Les pagayeurs sont placés dans le bateau en tenant compte de plusieurs critères :
À l’avant du bateau, là où les places sont plutôt étroites, on place les petits et légers gabarits. Ceci permet du même coup, de garder la proue du bateau relevée et réduire la résistance. Ces pagayeurs doivent avoir une très bonne synchronisation car ce sont eux qui donnent le rythme à tout le reste du bateau. On les appelle les « pacers ». Une bonne technique et une bonne endurance sont aussi nécessaires.
Les places du milieu du bateau sont réservées aux plus grands et plus forts pagayeurs. C’est là qu’ils seront le plus confortables. Cela permet aussi de garder le bateau équilibré. On les surnomme le « engine room ».
Les places à l’arrière du bateau sont occupées par différents types de pagayeurs. Souvent, les moins bons pagayeurs sont aussi placés à l’arrière, mais du fait de la
vitesse et de la turbulence de l’eau à l’arrière, leur contribution peut parfois être peu perceptible. Idéalement, de bons techniciens sachant garder le rythme en tout temps sont nécessaires à cet endroit.
Les pagayeurs capables de pagayer à droite et à gauche sont particulièrement appréciés car ils peuvent être placés plus librement ce qui facilite l’équilibrage du bateau.

Le batteur

  Placé à l’avant du bateau, il peut utiliser le tambour afin de battre la cadence. Lors des courses, habituellement les équipes n’utilisent pas le tambour et utilise plutôt leur voix afin d’éviter un mélange avec les autres équipes. Habituellement, le batteur va répéter les commandes du barreur afin de s’assurer que les pagayeurs à l’avant aient bien compris les commandes. Plus petit et léger est le batteur, le moins de poids sera ajouté au bateau.

Le barreur

  Placé à l’arrière du bateau, il est responsable de garder la ligne de course. Lors des courses longues distances, il est même possible qu’il ait à faire un ou des virages (à tous les 500 ou 1000m dépendant de la longueur du bassin).